Les oiseaux se cachent pour mourir - Colleen McCullough
Roman de Colleen McCullough, 1977
Meggie a quatre ans, et est la seule fille des Cleary, une famille nombreuse partie vivre dans l'outback Australien, chez une tante.
Les voici à Drogheda. L'immense domaine de Drogheda perdu au milieu de nul part et pourtant connu de tant de gens aux alentours.
Là-bas, ils seront accueillis par le Père Ralf de Bricassart, jeune et très séduisant Prêtre qui se prend d'affection pour la petite Meggie, laissée pour compte à cause de son statue de fille.
Mais Meggie grandira, et Ralf se retrouvera tiraillé entre le Prêtre, et l'Homme...
______________________
Je sais que j'ai aimé un livre lorsque je suis encore dedans même en l'ayant fini, cherchant le détail m'ayant échappé, voir même lorsque je suis limite déprimée ! :D
C'est le cas ici.
Je viens de terminer les deux volumes de "Les oiseaux se cachent pour mourir", et je suis encore en train de chercher les détails m'ayant échapper, pensant à certaines choses que j'aurais aimé qu'il se passe... c'est vraiment étrange, j'aime et je déteste cela à la fois :D
J'ai de suite jeté un coup d'oeil à des extraits du téléfilm, que je voulais voir comme on m'en avait parlé (bon, pas forcément comme un chef-d'oeuvre du 7ème art... même plutôt l'inverse, si vous voulez tout savoir, mais là n'était pas la question :D), mais... je doute de le voir un jour. Autant j'ai apprécié l'adaptation de Jane Eyre, malgré des scènes qui me manquaient, autant là... c'est vraiment trop différent du livre pour moi (et réalisé à une autre époque, oui aussi :D). Peut-être que je me trompe ? Mais je préfère garder les images que j'ai en tête après ma lecture.
Bref, pour en revenir à l'histoire même, je dois avouer que lorsque j'ai déniché ces livres, je n'avais pas vraiment fait attention : le résumé en disait beaucoup trop à mon goût (d'où celui ci-dessus dans lequel j'ai essayé de donner le moins de détails possible), mais ils sentaient le vieux papiers, et ça me suffisait.
J'ai donc un peu commencé ma lecture à l'aveugle, et en suis bien heureuse.
Nous suivons Meggie de l'âge de quatre ans jusqu'à la cinquantaine bien passée !
J'ai aimé le personnage et ses réactions, et me suis souvent dis "ah oui... au fond, j'aurais fait pareil il me semble".
Ralf est énigmatique, le personnage en vaut la chandelle rien que pour ses paroles, pour la plupart surprenantes venant d'un homme tel que lui ! Surtout à cette époque je trouve.
Ils souffrent, sont heureux, ensemble, séparés, mais toujours il y a ce lien étrange, ténu mais présent, encore et encore, jusqu'à la fin...
J'ai trouvé par contre que c'était un peu "trop" quand Meggie est en vacance sur l'île déserte et que Ralf vient la retrouver... je veux bien, mais... euh, non, quoi (j'en perd mon français :D). Ce qui devait sans doute être THE scène attendue par tous à été pour moi le moment où j'ai soupiré en levant les yeux au ciel.
L'île déserte, les cocotiers se découpant dans l'azur du ciel, l'eau transparente, Ralf qui arrive cheveux au vent... ok ok j'arrête, je caricature carrément, mais ça m'a dérangée je dois dire. Jusque là, je trouvais que l'histoire ne tombait pas là dedans, et j'ai un peu été déçue à ce moment là, mais une fois passé, j'ai replongée dans l'histoire.
Le dernier paragraphe est pour moi parfait, restant malheureusement souvent sur mes fins, celle-ci m'a secouée je dois dire, m'a piquée... comme une "Epine" ?...