Jane Eyre de Charlotte Brontë
Roman de Charlotte
Brontë, 1847
Jane, timide, pas vraiment jolie, mais intelligente devient orpheline très jeune et est envoyée en pension par sa tante qui ne l'aime pas. S'en suivra une période très dure de sa vie, jusqu'à ce que, des années plus tard, elle en parte pour se faire engager chez le mystérieux M. Rochester afin d'éduquer sa nière, la petite Adèle.
Taciturne, voyageant sans cesse d'un bout à l'autre du pays, l'homme est une énigme que, presque malgré elle, Jane va percer...
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J'ai déjà parlé il y a peu des "Hauts de Hurlevent" oeuvre d'Emily Brontë, j'ai aujourd'hui décidé de parler de celle de sa soeur Charlotte.
Contrairement aux "Hauts de Hurlevent" que je n'ai découvert qu'il y a que quelques semaines à peine, j'ai lu pour la première fois Jane Eyre lorsque j'avais douze ans, sur le conseil avisé de ma mère.
C'est sans aucun doute le roman qui m'a marqué le plus cette année là, je crois bien...
Le personnage de Jane m'a vraiment touchée, j'ai eu de la peine avec elle, j'ai souris avec elle, j'ai émis des hypotèses sur M. Rochester avec elle, bref... j'étais totalement dedans.
Tellement, que je me suis aperçue il y a peu, en visionnant le film avec Charlotte Gainsbourg que j'avais retenu bon nombre de répliques !... a ce point, oui. Je ronchonnais dés qu'une phrase que j'aimais tout particulièrement avait été coupée, j'en prononçais d'autres en même temps que l'actrice... (c'est grâve docteur ?)
(ahhhhh les dialogues quand ils sont tous les deux dans le jardin... *soupir*)
La première partie où elle se trouve au pensionnat m'avait peut-être paru un peu longue. Bien qu'elle m'ait marquée : la dureté de ce qu'endure Jane m'avait fait grimacer bon nombre de fois, et j'avais trouvé étrange qu'elle reste en tant que Professeur dans un endroit où elle avait tant souffert enfant et adolescente.
Mais dés qu'elle arrive à Thornfield... im-po-ssible de me faire lâcher le bouquin ! Rochester était une énigme que j'avais envie de résoudre, et j'admirais la façon que Jane avait de répliquer, face aux questions pour le moins atypiques de son maître.
Lorsque tout se gâte, je ne savais plus que penser : allais-je refermer le livre en laissant cette chère héroïne à une bien triste vie ? Allais-je le refermer le sourire au lèvres ?
Ni l'un, ni l'autre au final. Mais je n'ajouterai rien de plus. Il ne vous reste plus qu'à le lire... :D
Enfin voilà... que dire de plus ? Je continue à radoter sur le souvenir impérissable que j'ai de cette lecture ? :D Où j'ajoute simplement qu'il ne me reste plus qu'à découvrir l'oeuvre de la troisième soeur, Anne ?...